Le cauchemar commence le 19 juin 2006 au matin
Nous préparions ce projet depuis plus d'un an. Certes nous avions déjà eu des déceptions (la 1ère archi nous avait lâchés car grossesse inattendue et pathologique), mais nous étions optimistes. Le nouvel architecte (je vais le citer bientôt, pour vous éviter de le rencontrer un jour...), nous avait dit "on fera tout pour que tout se passe bien"... Et il m'avait demandé de quitter la maison avec mes filles (4 ans et 9 mois) pendant une semaine pour ce démarrage de travaux. J'avais loué un gîte dans le fin fond du Gers, prête à tout pour que le chantier se déroule bien.
Il était prévu une réunion de pré-chantier avant de "lancer les hostilités". Au lieu de ça, les maçons ont attaqué bille en tête le "puits" pour monter le poteau de soutainement de notre futur étage. Cela signifie : scier le carrelage, creuser les fondations, scier les cloisons... Et tout ça SANS PROTECTION AUCUNE !! Ce qui signifie que nous avons eu de la poussière de plâtre PARTOUT, jusqu'au fond de notre lit, dans les peluches et les habits des filles, sous les matelas, dans le salon, la cuisine, la salle de bains... Notre maison ressemblait à ce que l'on imagine après un tremblement de terre....
Mon homme, seul à la maison, était totalement désoeuvré, ne sachant par quel bout prendre le problème. Après avoir emprunté un aspirateur industriel à son boulot, il a passé la semaine à nettoyer les literies, les vêtements, les peluches, et chaque recoin de la maison pour que nous puissions rentrer dans une maison saine.
Reconnaissant son "erreur", l'archi en fait part au maçon, celui-ci rappelle mon mari, très vexé qu'on "l'accuse" d'avoir mal protégé son chantier (ce qui est quand même vrai), et lui dit "si c'est comme ça, je rebouche tout et on arrête là"... ben voyons... On se dit que ça commence fort côté communication... Et finalement, après réunion de chantier, le maçon se calme, et négocie la pose d'un automatisme de portail que nous devions poser nous-mêmes, en dédommagement du préjudice subi.
Bon, on se dit que le pire est derrière nous... mais c'est sans compter sur les erreurs à venir et la malchance aussi.... et l'archi va vite changer de ton, s'apercevant que notre chantier est bien plus compliqué qu'il ne l'avait prévu....
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